Paint it black

I see a red door and I want it painted black,
no colours anymore I want them to turn black.
I see the girls walk by dressed in their summer clothes,
I have to turn my head until the darkness goes.

Voila...

Tout ça pour dire que le bilan aux Philippines après la coulée de boue vient de dépasser les 1000 morts ou disparus.

On en parle très peu. Quelques lignes par ci, quelques mots par là…même pas une chanson d’Obispo pourtant si prompt à embrasser les causes perdues (Tina Arena par exemple..). Un peu comme le tremblement de terre en Afghanistan qui a jeté des milliers de gens dans le froid des montagnes il y a presque un an.

Le tsunami c’était quand même autre chose. Tous ces beaux paysages de carte postale, ces hôtels de luxe a coté des bidonvilles, ces people racontant leur odyssée chez Arthur, ces malheureux venus passer les fêtes loin des sapins, des guirlandes et des SDF et ces belles images de la nature emportant tout sur son passage. Manque de bol aux Philippines ils manquent cruellement de caméscopes et de téléphones portables avec vidéo intégrée…misère cathodique…Mais là les miséreux c’est nous qui ne nous émouvons que quand le drame est télégénique.

I look inside my self and see my heart is back,
I see my red door and I want it painted black.
Maybe then I'll fade away and not have to face the facts,
it's not easy facing up when your whole world is black.

(Rolling Stones)