Camping et société

Publié le par wolvie

L’été c’est souvent le moment ou l’on a besoin d’un peu moins de maison et si d’un peu plus de façade. Les uns choisissent la toile et la convivialité, les autres les plages huppées ou ils se feront saigner comme des poulets pour se donner l’illusion de vacances réussies.

 Le camping n’est malheureusement pas toujours aussi gai. Cet hiver, des tentes ont fleuri dans Paris. Ces campeurs là étaient involontaires. Des vacanciers de luxe dans la capitale de la mode sans doute…Initiative de Médecins du monde plus habitués a déployer la toile dans les pays du tiers-monde qu’au cœur du XVIIème arrondissement. Certainement pour donner un avant goût de vacances intelligentes à ceux qui iront exposer leur ventre blanc dans les destinations à bas prix et qui iront marchander  pour un demi-euro le souvenir qui trônera sur leur télé alors que cette piécette aurait permis d’améliorer le quotidien d’une famille.

 Quand je parle de camping pas gai, je pense aussi aux homophobes qui ne rêvent que de planter une tante. Si avoir des couilles suffisait à être un homme, ça se saurait. Spécial dédicace à mes amis qui se sont mieux comporté avec moi l’hétéro dans les moments difficiles que certains soi-disant potes, et à qui j’amène régulièrement des fleurs la ou ils reposent désormais.

 Et puis à propos de camping, comment occulter le film d’Yves Boisset : « Dupont-Lajoie » ou la lâcheté, la veulerie et le racisme se mêlent. Reflet de certains pans de notre société vus sous le prisme du réalisateur, mais qui montrent que depuis trente ans les mentalités n’ont pas évolué. R.A.S. pour le paraphraser.

 Enfin, et pour en terminer, je n’oublie pas non plus les « villages ». Centres de toile sur les manifestations sportives pour les sponsors et les V.I.P. Passage obligé, petits fours assurés, hôtesses bronzée, sportifs en représentation, encouragements à foison, résultats à tout prix, fusses au prix de sa vie. Eh ! Didier Wampas ! Si tu as besoin d’un coup de main pour réduire Rimini en cendres, je suis ton homme. En souvenir du « pirate » Marco Pantani.

Et que celui qui n'a jamais habité une maison de toile me jète la première sardine.


Publié dans Toutes griffes dehors

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