Tabloïd politique
Quelle chance nous avons ami bloggien. Nous découvrons tous les jours la dimension romanesque de Ségolène Royal.
Et dire que des héroïnes de cette trempe on croyait que cela n'existait que dans la collection Harlequin ou dans "Plus belle la vie" ce fameux feuilleton qui concentre sur 1/2 hectare tout ce qui peut arriver à travers le monde et fait vivre à ses héros en trois mois tout ce qui pourrait arriver au reste de la population française en trois générations. Feuilleton saupoudré de messages à caractère informatif du style "vérifions la date de validité sur l'emballage de la capote" (véridique) ou "le téléchargement illégal c'est pas bien, ça vole les auteurs (pourtant les auteurs de la série ne volent pas haut), et ça peut mener en prison" (sans passer par la case départ je présume, mais comme tu t'es déjà fait 20000, tu auras de quoi payer ton avocat)... Mais je m'égare (St Charles, puis que l'action se passe à Marseille).
Donc, reprenons nos esprits.Ou alors perdons les totalement au vu d'un bouquin qui sort cette semaine. Attention un bouquin sérieux puisque ses deux auteurs émargent au journal "Le Monde" ce qui a quand même plus de gueule que chez "Closer" (ou Water Closet, je ne sais plus).
Qu'apprend t'on donc dans cette suite de l'inénnarable "Qui connait Madame Royal" de Beson, l'agent double (et trouble) de l'UMP au sein du PS ?
Que c'est par bravitude (ou bravatade, c'est comme tu voudras) que Ségolène Royal s'est présentée à la Présidentielle. Tout ça parce qu'une pimbêche peroxydée à chauffé Winnie l'ourson, un peu comme si une journaliste du Figaro allait jouer les grillons du foyer auprès de Sarkozy, pendant que Cécilia était partie à New York faire des emplettes de "501 stone washed" pour son mari en vue d'un départ décontracté et médiatique pour une escapade improvisée depuis trois mois à Malte. Impensable...
Enfin quand je dis impensable, je veux dire que personne n'y avait pensé avant...Et surtout à dévoiler des rebondissements a rendre neurasthéniques James Bond et le Spectre ou le fils intervient, le frangin de la DGSE dynamiteur de bateaux dans le service public s'en mêle et ou Julien Dray va parait'il assurer aux journalistes "qu'elle" à menacé Hollande de le priver de ses gosses s'il faisait revenir Jospin pour lui faire barrage..Hou ! la menace...faire revenir Belphégor de la pêche aux bulots...
On a parfois l'impression de marcher un peu sur la tête quand même.Surtout que l'utilité du livre qui va faire les conversations de salon trois mois et finira sous la bilbliothèque pour la caler n'est pas franchement avérée, sauf pour ceux qui voudraient se rassurer de leurs tourments personnels en se projetant sur les autres, les peopolitiques....
Vrai ou faux, on s'en fiche un peu. Ce qui est notable, c'est la triste deliquescence des idées désormais mises au format tabloïd.