Ou est ce que j'ai mis mon flingue ?

Publié le par wolvie

Je ne déclame pas avec tous ces cons que c’est la chienlit à tous les étages, qu’il faut restaurer l’autorité, que les étudiants doivent étudier dans des universités bien gardées.

Je ne caquète pas comme ces poulets qui pensent qu’ils vont se faire plumer de leurs avantages jamais partagés et qui prônent la solidarité.

Je ne croasse pas avec ces grenouilles de bénitier dont les oriflammes sont trempés de leurs prières pour une société plus juste dont ils contrôleraient la légalité par idéaux rétrogrades assumés.

Je ne me fais pas prendre aux propos du le Pen light de Vendée arguant que les casseurs ne s’en prennent qu’aux blancs et amalgamant immigration et délinquance alors que lui même escroque ses salariés et les ingénus qui lui ont envoyé leurs économies pour lui payer une campagne électorale ratée alors qu’il est l’homme le plus riche de sa région.

Bon sang , mais ou il est ?

Je ne fais pas bloc avec la gauche dont l’extrême est un ramassis d’imbéciles et de ratés, de feignasses exacerbées par leurs maîtres qui ne pensent qu’a les manipuler pour asseoir leur bien-être et leur prestations télés, ni a la gauche caviardée par les bobos pour qui être rebelle consiste a mettre une salopette pour aller dîner chez La Durée.

Je ne fais pas corps avec l’anarchie qui n’a jamais été que le respect de règles frelatées ou seule la loi du plus fou pouvait jouer, chacun s’érigeant en Saint-Just pour décréter tel ou tel embourgeoisé, un peu comme ce Reich les uniformes en moins, la connerie surmultipliée.

Je conchie les fascistes en chemise rouge, vase communicant des fachos en chemise noire dont la seule idée est d’asservir pour mieux recréer des castes de nouveaux privilégiés.

Bordel ! Ou est ce que je l’ai mis ?

Je méprise les sectes de nouveaux illuminés apportant leur pognon au grand gourou, simples d’esprit dirigés par un esprit complexe industriel et immobilier.

Je pisse sur les écolos décérébrés qui confondent utopie et meilleur progrès, qui se targuent de rouler en voiture dépolluées vendues à prix d’or et de vouloir les imposer a des millions de gens qui ne pourront jamais se les payer. Qui luttent contre les OGM mais continuent à répandre des engrais chimiques sur leur récoltes.

Je pourrais continuer longtemps, mais là, je suis occupé.

Je vais pouvoir artiller. Ca y est, j’ai remis la main sur mon flingue.

Publié dans Toutes griffes dehors

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